Montage d'un récupérateur de vapeur d'huile (2.5 VM)

“James“ a aujourd'hui 209 000 km.

Son ancien proprio a procédé vers 120 000 km au changement des joints de culasse en les remplaçant par un joint unique renforcé commun aux quatre cylindres. L'opération a été réalisée chez VM Motori, donc en principe selon les règles de l'art.

Ils ont préconisé à l'époque de débrancher la durite de retour de vapeur d'huile (qui part des cylindres 2 et 3) de l'orifice prévu juste avant l'entrée du filtre à air. L'objectif étant d'éviter de l'encrasser par les dites vapeurs. Le tuyau débranché du filtre à air est installé le long du tablier et les vapeurs sont évacuées sous le véhicule.

Il m'avait simplement prévenu que l'hiver, il ne fallait pas que je m'étonne de voir remonter quelques fumeroles quand le véhicule tourne à l'arrêt au ralenti.

La prise de conscience écologique ayant évolué depuis 2010 et, ayant lu quelques sujets sur la question (notamment dans LRFQ), j'ai appris qu'il était possible d'installer un récupérateur d'huile pour limiter les rejets dans la nature. Je précise que ces rejets ne se font que sous forme gazeuse, car même après un long parcours, il n'y a aucun "crépissage" dessous ou à l'arrière du range.

J'ai donc acheté un récupérateur que j'ai installé sur le tablier à un emplacement libre :



J'y ai raccordé la grosse durite issue des 2 cylindres et j'ai utilisé le tuyau fourni (d'une section plus petite - celui qui est transparent avec le filet bleu et rouge) pour redescendre le long du tablier.



Ce qui m'a un peu étonné en regardant dans le "pot rouge", c'est qu'il est absolument vide. Je croyais y trouver des chicanes, des grilles ou quoique ce soit pour "ramasser" une partie de l'huile. Apparemment, c'est juste par condensation en passant dans la "boîte" que le dépôt doit se faire. Il y a même un moyen de contrôler le niveau de liquide récupéré par le petit tube transparent.

Comme ça fumait de la même manière, j'ai mis ça sur le compte de la différence de section du tuyau sortant. J'ai alors neutralisé le dispositif et ai remis la durite entrante comme avant le long du tablier.

Depuis, j'ai fait régler les culbuteurs car le moteur claquait un peu trop à mon goût. Il est maintenant plus silencieux, me semble avoir un peu plus de pêche et un meilleur frein moteur. De plus, j'ai l'impression que les rejets gazeux sont moins forts.

Je précise en plus que le flux de gaz sortant de cette durite ne se fait qu'au ralenti et jusqu'à 1 300 tours. Au-delà de ce régime, plus rien ne semble sortir. Quand je roule, il n'y a aucun nuage de fumée.

Je précise aussi que je n'ai aucune surconsommation d'huile (j'en remets l'équivalent d'un verre à moutarde entre deux vidanges que je fais réalise avec de l'huile minérale et en demandant au garage de respecter le niveau de la jauge entre le mini et le maxi.

Alors, si quelqu'un a une idée, je suis preneur !

merci d'avance !

Oups' ! J'oubliais :

Quand le moteur est froid et qu'il tourne au ralenti, il n'y aucune fumée rejetée...

Je ne sais pas si ça représente un indice supplémentaire...

le tuyau bleue doit pas avoir grand chose qui sort ,il a l air pincée

Oui, il y avait de ça, Polak, mais c'est surtout sa section qui m'a posé question, quand tu la compares à celle de la durite noire d'entrée...

En farfouillant sur le net, je suis tombé sur plusieurs articles de récupérateurs de vapeur d'huile.

Dans l'un d'eux, le gars parle de placer à l'intérieur une "gratounette" métallique (pour nettoyer les casseroles), afin d'aider à retenir les particules d'huile dans le flux d'air qui le traverse...

Ça ne semble pas con... et ça répondrait à mon interrogation ci-dessus sur l'efficacité du dispositif.

Qu'en pensez-vous ?...